La
mémoire de ma peau se rappelle un verger
de
papillons volant autour du chèvrefeuille
dont
se grisait le ciel.
Les
pruniers portaient haut
les
fruits
d’une
lumière sucrée.
Sous
mon poids assoupi,
L’herbe
froissée ployait.
Mes
yeux fermés reçoivent
la
tiédeur de la brise
qui,
encore aujourd’hui,
caresse
mes images.
Revenante,
l’enfance m’abrite comme un rêve.
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